L’EI revendique l’attaque du Burkina qui a tué 14 soldats


L’État islamique a déclaré samedi qu’il avait organisé une embuscade en milieu de semaine qui a tué 14 soldats au Burkina Faso frappé par les djihadistes avant les élections de ce mois-ci.
L’État islamique dans le Grand Sahara a déclaré avoir mené le raid, l’un des pires contre les troupes, dans un message diffusé sur son média Amaq et diffusé sur les réseaux sociaux.
Le groupe a déclaré avoir tué mercredi 20 soldats voyageant dans un convoi à Tin-Akoff dans la province d’Oudalan.
Le groupe rival du Groupe djihadiste pour soutenir l’islam et les musulmans (GSIM) avait revendiqué vendredi la responsabilité dans des publications sur les réseaux sociaux.
Un porte-parole du gouvernement a estimé jeudi le nombre de morts à 14 en accusant des «groupes terroristes armés».
L’attaque a eu lieu dans le nord du pays, près de la frontière avec le Mali et le Niger, avant les élections présidentielles et législatives du 22 novembre.
Le dernier épisode de violence a vu plusieurs candidats, dont le président sortant Roch Marc Christian Kabore, suspendre leur campagne pendant deux jours.
Les troubles empêcheront les habitants de près de 1 500 villages sur les quelque 8 000 que compte le pays de participer au vote.
Mais en septembre, le parlement a adopté une loi permettant de valider les résultats même si le scrutin n’a pas eu lieu partout
Les forces armées burkinabè ont subi une série d’attaques.
Au pire, 24 soldats ont été tués sur une base militaire à Koutougou dans le nord en août 2019.
Les djihadistes font des incursions depuis le Mali voisin depuis 2015 et ont tué au moins 1 200 personnes en forçant plus d’un million de personnes à quitter leurs maisons.